Deux semaines en Inde : l’expérience d’Auroville

Le petit-déjeuner dans notre joli hôtel du quartier tamoul de Pondichéry est un peu improvisé car nous sommes visiblement les seules clientes de l’hôtel.

Après avoir englouti quelques toasts grillés et un bon café, nous voici en route pour Auroville.

 

Auroville

 

Auroville est à une quinzaine de kilomètres de Pondichéry. Nous découvrons la partie ouverte au public de la ville expérimentale à pieds.

Nous commençons par l’exposition sur les fondations de la ville en 1968 par « La Mère », compagne de Sri Aurobindo qui a lui-même créé l’ashram qui porte son nom à Pondichéry et qui occupe maintenant une grande partie du quartier français.

La « Cité de l’Aurore » est un rêve d’idéalistes, une communauté internationale fondée sur des idéaux de paix, d’harmonie et de développement durable. Une « conscience divine » réunirait des personnes venues du monde entier afin d’édifier une ville universelle loin des préoccupations liées à l’argent et à la religion. Elles sont 2500 aujourd’hui, de 52 nationalités différentes. Elles mènent des projets liés à l’éducation, l’informatique, l’agriculture biologique et produisent plein d’objets artisanaux.

Nous empruntons le chemin en direction du Matrimandir, l’édifice en forme de grosse balle de golf doré entouré de pelouses bien vertes qui symbolise la conscience divine. Cet espace sert à la méditation. Le chemin est parsemé de pierres ornées de reproductions de fleurs avec les mots message d’Auroville : courage, persévérance, générosité…

 

 

 

 

 

 

 

Shopping dans les jolies boutiques d’artisanat avec des vêtements et objets fabriqués sur place. Déjeuner délicieux à la cafeteria avec la quiche du jour aux brocolis.

 

 

Avant de retourner à Pondichéry, nous faisons un stop rapide à la plage où, avec le vent fort, il est impossible de se baigner. La mer est agitée et le sable sale.

 

Coucher de soleil à Pondichéry

 

Dernière balade dans cette jolie ville. Nous nous attardons à l’ashram de Sri Aurobindo où les photos sont interdites. Puis, un peu au hasard, on discute avec les responsables de l’école spéciale de Pondichéry qui dispense des cours de français aux indiens qui veulent travailler dans le tourisme.

 

 

 

 

Le temple de Manakula Vinayagar se dresse au milieu des quartiers de l’ashram.

 

 

On déambule ensuite dans les ruelles colorées jusqu’à l’heure du coucher de soleil. La promenade en bord de mer est coupée à la circulation et les couples, les familles se promènent tranquillement.

 

 

 

 

 

 

Verre et dîner à la Villa Shanti où une belle ambiance avec une bonne musique règne. Journée merveilleuse encore une fois.