Après une dernière nuit passée à Ngapali beach, nous nous préparons à retourner à Yangon. Le temps est agité. Beaucoup de vent. Quelques nuages. Il fait moins chaud et je grelotte sur la plage.

Départ à la mi-journée. Vol pour Yangon. Arrivée à l’aéroport où il y a quelques jours seulement nous foulions pour la première fois le sol birman.

Installation au Strand Hotel où nous sommes devenus des habitués ! Nous voulons nous rendre une nouvelle fois à la pagode Shwedagon pour le coucher de soleil. Nous avons tellement apprécié cet endroit que nous ne sommes pas prêts à quitter le Myanmar sans y être retournés.

Nous restons deux heures qui filent à une vitesse extraordinaire tellement il y a à voir et à visiter à Shwedagon. Beaucoup de fidèles sont venus prier, certains en groupe, d’autres seuls. Les balayeurs et les balayeuses sont là. L’atmosphère est unique au coeur de l’effervescente Yangon.

 

 

 

Christophe Ono-dit-Biot écrit dans son roman Birmane les mots suivants si justes sur Shwedagon :

Pages 51 et 52 dans l’édition POCKET

« (…) Je me sentais d’une légèreté inhabituelle, apaisé par la beauté de cet endroit où palpitait, m’avait dit Julie, l’âme de la Birmanie.

Car ce n’était pas un temple, mais une ville en soi, perché sur une colline qui dominait Rangoon. Un labyrinthe de coupoles, de sanctuaires, de dômes couverts d’or, hérissés d’aiguilles rehaussées de clochettes qui tintinnabulaient dans la brise dans une symphonie pour fées, ponctuée par le murmure des bonzes et des croyants, leurs mains jointes dressées au-dessus de leur tête dans le recueillement. (…) »

 

 

Calme. Odeurs d’encens. Dorures. Beaucoup de dorures.

 

 

 

Des couleurs vives également. Les centaines de bouddhas s’illuminent quand la nuit arrive. Ils resplendissent encore plus quand les fidèles allument les milliers de bougies qui entourent l’immense stupa doré.

 

 

 

D’immenses tables ont été préparées devant la grande statue de Bouddha pour un repas de donateurs qui doit avoir lieu demain.

 

 

 

Dîner au restaurant en vue Le Planteur. Le décor est très beau. Après avoir traversé le quartier résidentiel autour d’University Avenue, nous arrivons au n°80 devant une très belle bâtisse coloniale très bien restaurée. Le dîner se passe dehors sur une immense pelouse qui donne sur un petit étang. Les oies sont en liberté. Diner délicieux. Derniers moments heureux au Myanmar.

 

 

 

De retour à l’hôtel, nous faisons une petite halte au n° 54 d’University Avenue devant la maison dans laquelle Aung San Suu Kyi est restée si longtemps en résidence surveillée. Pensée profonde pour cette illustre dame si courageuse.