Un week-end à Dublin

Partir en week end en dehors des vacances scolaires ou bien sans le prétexte d’un pont, c’est un peu comme faire l’école buissonnière !

Dublin et son ambiance « Peaky Blinders », un peu « mauvais garçon » se prête bien à ce type d’escapade.

La ville est ramassée, entourée de champs où des moutons d’un blanc immaculé, futurs pourvoyeurs de bons laitages bio et de pullovers douillets, paissent l’herbe tranquillement.

C’est une petite capitale qui paraît calme. Pas de buildings ou très peu. Enormément de pubs qui servent à toute heure la fabuleuse bière Guinness dont la mousse épaisse déborde des chopes.

 

 

 

 

Nous logeons dans un hôtel à la décoration industrielle qui se trouve sur Harcourt Street. Il est tout près de Camden Street et de Temple Bar, un quartier constitué de petites rues pavées près de la rivière Liffey. Ici, U2 s’est produit plus d’une fois en spectacle. On imagine bien un endroit très animé le soir venu.

 

 

 

Ha Penny Bridge, une jolie passerelle, enjambe la Liffey.

 

 

Trinity College est une copie d’Oxford.

 

 

Dublin Castle a été construit sur le site d’une forteresse Viking et a été le siège du pouvoir britannique pendant sept siècles. En effet, avant de devenir un pays indépendant, l’Irlande a été pendant très longtemps sous la domination de sa puissante voisine.

 

 

La célèbre Saint Patrick’s Cathedral est cernée d’échafaudages et de containers de chantiers. La plus grande église du pays a été construite en 1254 auprès du puits où Saint Patrick aurait baptisé les premiers catholiques. On comprend pourquoi la Saint Patrick revêt autant d’importance pour les irlandais ou leurs descendants outre-Atlantique.

 

 

Ambiance brique et odeur de malt, de houblon et d’orge près des entrepôts Guinness et Jameson. On sent toute la puissance de l’industrie de l’alcool dans le quartier un peu excentré où se trouvent les sites de production des célèbres breuvages.

 

 

 

 

 

 

Enfin, la statue de Molly Malone clôt les visites du jour. Sa poitrine est un peu usée à force d’être tripotée… On apprend que c’est le personnage d’une chanson écossaise populaire et qu’elle a été érigée par le maire de Dublin en 1988.

 

 

Le lendemain, avant de prendre l’avion du retour, nous nous baladons près du parc de Saint Stephen’s Green afin d’admirer les portes colorées des belles maisons de style géorgien qui le longent et celles qui se trouvent dans les rues adjacentes, sur Harcourt Street, Grafton Street et Dawson Street.

 

 

 

 

Les portes seraient peintes de couleur vive pour servir de repère aux irlandais qui rentrent saouls du pub…

 

 

 

Les bourgeois du XVIIIème siècle ont adopté le style géorgien pour construire leurs demeures. Il s’agit de grandes bâtisses en briques avec des fenêtres blanches et des balcons en fer forgé. De larges éventails vitrés sont placés au-dessus des portes colorées.

 

 

C’est un écrivain, George Moore, qui aurait eu le premier l’idée de peindre sa porte de couleur vert vif. Avant, elles étaient peintes dans des couleurs neutres. George Moore voulait que son voisin, Oliver John Gogarty, un autre écrivain, ne se trompe plus de maison en rentrant chaque soir éméché. Ce dernier a répliqué en peignant la sienne en rouge ! La mode était lancée…