Deux semaines au Laos : les grottes de Pak Ou à Luang Prabang

12 août 2018

Pendant la saison des pluies au Laos, l’atmosphère est lourde. On se demande quand la pluie va cesser de tomber et aujourd’hui, ce ne sera pas le cas. Le ciel restera gris et bas.

Trajet en bateau jusqu’aux grottes de Pak Ou

Le trajet est assez long et il est très reposant. Le large fleuve ocre contraste avec le vert vif de ses berges luxuriantes. On croise parfois d’autres embarcations dont une avec des chèvres sur le toit. Un pont est en reconstruction. Il servira pour le train qui doit relier la Chine, le Cambodge, le Laos et le Vietnam. Il est financé par des fonds chinois.

Nous arrivons en fin de matinée après avoir fait une halte dans un village qui fabrique de l’alcool de riz. Le joli temple coloré et les boutiques du village sont prêts pour recevoir les voyageurs en quête de saveurs et d’objets exotiques.

Le site des grottes de Pak Ou, découvert par Francis Garnier, explorateur et officier de marine français, est très beau. Les centaines de bouddhas installés au fil du temps dans un désordre qui semble néanmoins organisé invitent à la contemplation.

Ces grottes situées dans une falaise abrupte en aplomb du Mékong sont devenues sacrées un peu malgré elles. Les statuettes ont en effet été apportées ici pour les sauver des Pavillons noirs (des pilleurs chinois) à la fin du XIXème siècle. Depuis, c’est un lieu de pèlerinage et on peut y apporter sa statue.

Il y a deux grottes. Celle du bas est facilement accessible. Pour rejoindre celle du haut, il faut un peu grimper. Elle est très sombre et humide mais aussi intéressante.

Dans la grotte du bas, si on tire au sort des bouts de papier, on peut se faire lire la bonne aventure. Pour moi, pas terrible… si je tombe malade, je ne mourrai pas (merci !) et je suis l’objet de beaucoup de jalousie… Mieux vaut ne pas trop y croire !

Déjeuner dans un restaurant sur pilotis en face de la grotte avec en fond sonore, le chant des coqs.

L’endroit est calme et serein comme ce voyage.