Après un petit déjeuner japonais (sans café, sans jus d’orange, ni croissant), nous partons à pied vers Tsumago. Une très belle randonnée de plus de 3 heures :

 

 

Plus de 7 km de marche alors qu’il doit faire dans les 35° … très belle forêt de pins, feuillus et bambous. Le bruit des cigales omniprésent (Cf. page 40  « la vie d’une cigale : un sujet indissociable de l’été japonais » du livre de Florent Chavouet, « Manabé Shima »). Beaucoup de points d’eau pour se rafraîchir. De très beaux torrents. Nous traversons quelques petits villages mais ne voyons que très peu de gens, à part une vieille dame très gentille qui nous interpelle (Cf. photo ci-dessus) et nous parle en japonais. Nous lui répondons en français. Dialogue de sourd mais on se sourit mutuellement et elle veut bien que je la photographie.

Elle me fait penser à ma grand-mère chérie, dans son jardin en France, très loin, mais très près dans mon coeur à cet instant …

A noter aussi les panneaux qui mettent en garde contre les ours … Nous n’en croisons pas !!! Ouf !

Halte dans un relais sympa avec un feu (pourtant il fait très très chaud) et quelques touristes très bavards …. On boit un thé vert, on se repose un peu et c’est reparti !

On continue notre chemin. On se perd un peu avant d’arriver à Tsumago car les explications ne sont plus en anglais. Un couple de randonneurs japonais nous aident et nous voici enfin à Tsumago…

 

 

On se croirait dans un film de samouraïs. La rue principale est bordée de maisons de bois très anciennes. Il n’y a aucune construction moderne dans ce magnifique village. Deux dames âgées fabriquent des chapeaux coniques. Je trouve une très jolie paire de sabots que j’achète.

 

 

Fatigués par la marche, nous trouvons un resto bien agréable pour déjeuner et nous faisons des photos tellement belles (enfin, c’est François qui fait ces photos !). Les sobas et les tempuras (beignets de légumes) sont délicieux. Très bonnes glaces au thé vert également ! Les serveuses sont très âgées. On se comprend par signes car aucune d’entre elles ne parle anglais.

 

 

L’après-midi, nous laissons les filles déambuler dans la ville comme elles le souhaitent et nous visitons avec François la maison Okuya Kyôdo-Kan. On y apprend que le village est spécialisé dans la fabrication des chapeaux de paille car il n’a pas été possible de développer beaucoup d’agriculture en raison du paysage escarpé et de la dureté du climat l’hiver.

Dans cette maison étaient reçus les daimyô (les plus puissants gouverneurs féodaux au Japon entre le XIIème siècle et le XIXème siècle) qui voyageaient à travers le pays.  Elle a été reconstruite en 1877 après un incendie. Une guide super gentille nous introduit dans la maison en anglais. L’occasion de visiter une maison typique japonaise.

 

 

Ensuite, nous retrouvons les filles et retournons en autobus à Magome pour y passer la nuit avant d’aller à Kyoto. Dîner de sushis délicieux à la minshuku.