Se réveiller à Tokyo et se dire qu’on va passer la journée à visiter,grandiose, mais il y a tellement de choses à voir. Nous savons qu’en 3 jours, nous n’aurons qu’un petit aperçu. Après un petit déjeuner avec vue sur la ville, nous nous préparons pour aller reprendre la ligne Yamamote à Yoyogi, direction Ueno (c’est le quartier des beaux musées mais nous n’aurons pas le temps d’y aller, ce sera pour la prochaine fois).

 

 

Beaucoup de monde dans le train. Mais les passagers sont tellement disciplinés qu’on oublie qu’il y en a autant. Nous descendons à la gare d’Ueno. Nous prenons la grande avenue Asakusa Dori en direction d’Asakusa et plus précisément du temple Senso-Ji. Les guides que nous avons consultés disent que c’est une visite incontournable. Avant d’arriver, vue sur la Tokyo Sky Tree : 634 m de haut, près du double de la Tour de Tokyo (qui fait 333 m, soit un peu plus que la tour Eiffel, et qui est la soeur jumelle de cette dernière).

 

 

En chemin, nous nous arrêtons dans un petite papeterie et nous effectuons nos 1ers achats de souvenirs : 2 magnets, un stylo, des feuilles de papier très belles. Nous achetons aussi de l’eau dans un petit supermarché (les supermarchés sont très propres au Japon, les fruits sont enveloppés individuellement par exemple). Dans celui-ci, il y a un stand de bento box.

Dommage que ce ne soit pas encore l’heure du déjeuner !

Nous poursuivons jusqu’à Senso-Ji : c’est un vieux temple, lieu de culte pour les habitants du quartier d’Asakusa. L’origine du temple remonterait à l’année 628 quand 2 pêcheurs auraient remonté du fleuve Sumida une statue en or de la déesse de la Compassion, Kanon. Pour abriter la statue, un temple a été construit et la statue est toujours restée. Pour entrer dans le temple, on passe d’abord par le Kaminarimon (la porte du tonnerre). Ensuite, il y a une rue piétonnière commerçante : Nakamise Dori, avec plein de boutiques de souvenirs.

Devant le sanctuaire, de l’encens brûle en permanence. Il y a toujours une odeur extraordinaire dans les temples qui se propage dans les environs.

 

 

 

 

La pagode de 5 étages est la seconde du Japon en hauteur. Beaucoup de monde dans ce temple. Beaucoup de touristes japonais. On sent chez beaucoup une réelle foi et surtout une vraie quiétude loin de l’effervescence de la ville. Vraiment splendide.

Déjeuner délicieux de sushis. On arrive ensuite à prendre le métro pour la 1ère fois sans aide (sans rire, ce n’est pas forcément évident car il y a plusieurs compagnies et les plans dans le rues de Tokyo ne sont pas présentés dans le même sens qu’en France ; je précise : la Yamamote line se prend avec le JR Pass donc je la classe dans les trains …). Puis on reprend la fameuse Yamamote line, direction Harakuju (quartier très jeune et branché, bourré de monde) et Takeshi Dori qu’on a entraperçue hier. On passera un certain temps dans le magasin Daiso où tout est à 100 yens. François est très patient … Il nous attend dehors assez longtemps. On ressort avec un stock de gommes et de bonbons pour les copines des filles. Hélas, le magasin Laforet est fermé … Après-midi moins spirituelle que la matinée qui se termine par un dîner avec des amis japonais au restaurant Ninja (Cf. en photo ci-dessous le dessert tortue !!).

On rejoint l’ami de François à son bureau. C’est un ami rencontré aux Etats-Unis il y a 20 ans. On part avec lui rejoindre son épouse et son fils dans un lieu improbable qu’on n’aurait pas trouvé seuls : le restaurant Ninja. On est accueilli par des serveurs entièrement vêtus de noir et le visage caché par un foulard qui bondissent ça et là comme dans les films. Ils sont les descendants des Ninja, guerriers espions du Japon médiéval ! Tout un dédale de couloirs avant de rejoindre la salle réservée pour nous. On se déchausse. Délicieux dîner. Ambiance très sympa. Tour de magie au milieu du dîner. Très belle rencontre avec cette famille japonaise qui ne prend que 2 semaines de vacances par an dans le meilleur des cas. Pourquoi ? Pas sûr de retrouver son job si on s’absente plus longtemps ! Le garçon de 13 ans fait une école préparatoire pendant les vacances pour entrer dans un bon lycée. Echanges intéressants. Grand dépaysement. On vit vraiment à l’extrême opposé !