Deux semaines en Corée du Sud : au Mont Gaya, spiritualité et randonnée

13 août 2016

Nous passons la matinée au temple Haeinsa découvert la veille. La magie du lieu opère une nouvelle fois avec de nouvelles lumières mais beaucoup plus de visiteurs que la veille.

Le temple Haeinsa

L’oeil essaie de capturer les détails que le cerveau essaiera de garder en mémoire. Le plus grand pavillon voit se succéder les fidèles qui viennent se recueillir, prier. Je reste longtemps assise dans un coin à les observer en silence et à profiter d’un petit courant d’air entre les portes ouvertes.

Le temple Haeinsa est un des trois temples majeurs du pays, avec Tongdosa et Songgwangsa. Il abrite le « Tripitaka Koreana » qui est une écriture sainte bouddhiste gravée sur plus de 80 000 planches en bois dont l’écriture débuta en 1236 dans le but d’invoquer la protection de Bouddha face aux invasions mongoles.

Trésor National coréen et Patrimoine Mondial de l’Humanité par l’UNESCO, c’est la plus ancienne gravure d’écriture sainte au monde. On peut admirer l’immense ouvrage à travers les petites ouvertures du plus grand bâtiment tout en haut du temple.

Imperturbable, une femme est en méditation à l’arrière d’un des bâtiments du temple très longtemps…

Namsam Jeilhong Peak

Après un déjeuner sur le pouce à la cafétéria du temple, nous faisons une belle randonnée de 6,5 km qui part de notre hôtel dans la montagne à travers la forêt jusqu’à 1010 m d’altitude.

Nous longeons un petit torrent où des familles se sont installées au frais et trempent les pieds dans l’eau.

Le chemin est assez raide. Il est semé de grosses pierres. Le dénivelé est important jusqu’au sommet car nous sommes à 500 m environ en bas.

Du sommet la vue est superbe avec les montagnes couvertes de forêt, le Mont Gaya et le temple Haeinsa qu’on distingue très bien compte tenu de sa taille.