Notre première journée de visite en compagnie de Barbara (ou Soyane), notre guide, est riche en belles découvertes.

Le Palais Royal

Gyeongbokgung, le « palais du bonheur resplendissant », fait partie des piliers de Séoul et de Corée du Sud.

Ce bâtiment gigantesque a été le siège du pouvoir de la dynastie Joseon de 1392 à 1910.

Avant de visiter le Palais en tant que tel qui est très grand, nous assistons au spectacle de la relève de la garde, haute en couleur. Les costumes militaires ont des couleurs différentes selon la direction : noir (tortue noire) au nord, rouge (phénix) au sud, bleu (dragon) à l’est, blanc (tigre) à l’ouest et jaune (dragon) au centre.

Le défilé se fait au son des tambours et des paroles que nous ne comprenons pas mais selon un rituel bien maîtrisé.

Jusqu’en 1910, Séoul a été la capitale de la Corée avec un système politique influencé par le confucianisme, c’est-à-dire un mode de pensée dominé par la générosité, la justice et la politesse avec un fort respect des aînés et des supérieurs.

Puis ont suivi 35 ans de domination japonaise.

Gyeongju était la capitale du pays de – 57 à 935 puis jusqu’en 1391 la Corée du Nord a gouverné le pays et introduit le bouddhisme.

Le Palais royal comptait 300 bâtiments en 1392 mais beaucoup ont été détruits lors des guerres avec le Japon. 10% ont été restaurés seulement à partir de 1990.

La première porte d’entrée dans l’enceinte s’appelle « Porte de la lumière », la seconde « Porte de la politesse », la troisième « Porte de la générosité ».

 

 

 

 

L’année 1443 est une année charnière avec l’invention de l’alphabet coréen qui est beaucoup moins compliqué que l’alphabet chinois : l’objectif était de favoriser l’alphabétisation du peuple.

Cinq montagnes entourent le Palais royal dont la construction répond à des principes de géomancie.

 

 

Le dragon bleu sur les tambours est un symbole du roi tandis que le phénix est le symbole de la reine.

 

 

2000 personnes composent la cour royale ; 150 femmes sont au service du roi, 120 de la reine. Le chauffage se fait par le sol.

La décoration de la salle du trône est dans l’esprit du confucianisme : elle est empreinte de modestie et non de luxe comme en Chine.

 

 

 

 

 

Le bâtiment de la fête comporte 48 piliers et 12 chambres. Il a été détruit pendant la guerre de Corée et restauré en 1990. A sa droite se trouvent la résidence de la reine et le bureau du roi.

 

Déjeuner à Insa-Dong

Après cette matinée passée au Palais royal, nous sautons dans un taxi qui nous conduit au quartier tout proche d’Insa-Dong, un quartier très commerçant et touristique, composé de ruelles très animées.

 

 

Nous goûtons pour la première fois le célèbre bibibamp, un plat coréen traditionnel composé de petits plats : dans le bol principal, on trouve de la viande, des légumes et un oeuf que l’on mange avec du riz blanc. Délicieux !

 

 

 

Il y a également le célèbre kimchi, du chou chinois fermenté considéré comme la baguette locale car les coréens en consomment à tous les repas. Il est servi en guise d’accompagnement. Je n’ai pas été totalement séduite …