Deux semaines en Inde : en route vers Kumily

Route de Allepey vers Kumily dans la région du parc de Periyar, célèbre pour abriter plusieurs tigres en liberté mais aussi des éléphants, des bisons, des cochons sauvages, des singes…

La route est un spectacle.

Avant d’atteindre les montagnes et les plantations de thé, avant que la route ne devienne sinueuse, nous traversons des villes qui se ressemblent toutes plus ou moins.

 

 

 

Elles regorgent de piétons, de tuk-tuk, de motos et de vélos parfois couverts de chargements hétéroclites.

Elles sont remplies d’échoppes qui débordent de fruits et légumes, de fleurs, de vêtements colorés, de saris pour les fêtes, d’ustensiles de cuisine, d’objets en osier, de bassines pour la vie de tous les jours. Tout est étalé dehors pour attirer les clients.

Elles sont bruyantes. Les klaxons fusent. Les gens se hèlent. Les mamans serrent la main de leurs jeunes enfants. Les plus grands, vêtus de leur uniforme d’écolier, vont à l’école. Les filles arborent de longues tresses qui descendent le long de leur corsage rose. Les garçons ont prêté beaucoup d’attention à faire une belle raie dans leurs cheveux noirs et brillants.

Elles sont une espèce de cacophonie avec des gens qui sortent de partout, se frayent un chemin tant bien que mal entre les véhicules et vont on ne sait où. Eux le savent ! Travail, courses, cérémonie religieuse, rendez-vous de toutes sortes.

Elles sont remplies de camions, d’autocars eux-mêmes saturés de pèlerins et de villageois. Elles grouillent de voitures et de remorques où chacun essaie de trouver sa place.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Cette journée, largement passée à observer la route, est aussi une préparation pour le lendemain. On pose nos valises à l’hôtel. On réserve un trek. On visite une ferme d’épices où on fait le plein de curry, masala et poivre.

Le soir venu, on se balade un peu dans la petite ville pour trouver un endroit pour dîner.

Ce sera au café Ebonys, tout mignon, où on mange de la nourriture maison dans un cadre familial très vintage. On est les seules clientes au désespoir du propriétaire et on espère vivement que l’endroit s’est rempli depuis.

En rentrant à l’hôtel, on s’arrête dans une boutique de décoration de Noël kitschissime dans laquelle on achète de très jolies étoiles qu’on trouve aussi dans les décorations nordiques, chez Ikea par exemple.

Moment très cool. On rigole bien.